lundi 28 juillet 2014

Devenir trader forex : les clés du succès

Si je n'ai pas vraiment de vérité absolue, je vais vous donner mes quelques conseils pour devenir trader forex. Après l'avoir été pendant plus de 5 années, je vous détaillerai mon parcours ainsi que celui de mes anciens collègues, aussi bien en banque d'investissement qu'en banque privée. Evidemment, on peut également devenir cambiste indépendant en travaillant de chez soi, à son compte. Il ne sera pas question de cette possibilité-là.

Comment je suis devenu trader en banque

Tout d'abord, j'ai commencé par faire une classe préparatoire dans un grand lycée toulousain. Avec une spécialité en ingénierie (Maths Physique), cela m'a permis d'intégrer une grande école d'ingénieur dans la banlieue parisienne. Non, il ne s'agit pas de la fameuse école Polytechnique, mais d'une autre - dont est aussi originaire Bruno Iksil (cf. scandale de la baleine de Londres, JP Morgan).

Les plus grandes banques d'investissement de la place londonienne viennent aux journées carrières pour proposer aussi bien des CDI que des stages de césure. J'ai d'abord foncé chez Citigroup, avant d'enchaîner en CDI dans une autre, que je ne citerai pas. Market maker pendant deux années, j'ai ensuite décidé de changer, et m'orienter vers une banque privée. Avec un côté social, j'ai préféré faire de l'advisory (comprenez "conseils pour grandes fortunes") dans une banque suisse. Je m'occupais du forex (G10) avec 3 autres collègues : la majeure partie de nos transactions étaient de l'exécution simple. Nous avions un petit portefeuille "nostro", qui nous limitaient néanmoins à +/- 150.000€ par jour.

Voilà pour mon parcours. Plus globalement, il faudra reconnaître que la majorité des jeunes traders en banque d'investissement vient de grandes écoles d'ingénieurs. Il reste encore quelques "anciens" peu diplômés, mais ce n'est pas la grande partie des employés. Ceci étant dit, je souhaite bon courage aux nouveaux !

jeudi 24 juillet 2014

Un régulateur canadien assimile forex et marijuana

Il y a quelques jours, le régulateur des marchés financiers de l'Ontario (OSC pour Ontario Securities Commission) a sorti un rapport sur les actifs d'investissement à la mode, sur lesquels les particuliers pourraient mal comprendre les risques associés.

Une comparaison étrange...


Trois actifs ont été mis en avant dans cette étude : tout d'abord le forex. Le marché des changes devient toujours plus populaire (c'est le deuxième marché du monde) et de nombreux particuliers s'y essaient. Malheureusement ils ne parviennent pas toujours à bien comprendre les risques associés à des rendements élevés. Quand il s'agit d'utiliser un effet de levier de 400, les gains sont multipliés par ce chiffre, mais les pertes également. En cas de retournement de marché, les traders forex peuvent perdre plus que leur investissement. C'est le principe du CFD.

Autre actif comparé, les options binaires. Ce n'est qu'à moitié une surprise, bien que cet instrument financier hautement spéculatif est régulé par l'OSC et les autres organismes canadiens. Le problème est que de nombreux traders débutants voient l'instrument comme un jeu de hasard, sans y chercher aucune information de marché. Pour autant, on assiste à une réelle professionnalisation du métier, avec des broker qui cherchent à former leurs traders pour augmenter les volumes quotidiens. Aujourd'hui, certains courtiers attirent même des traders professionnels pour la qualité de leur interface et de leur offre.

Dernier "hot asset" (actif à la mode) du rapport de l'OSC, la marijuana. Assez curieux d'associer cette drogue comme un actif d'investissement. Il faut savoir qu'au Canada, la culture de cette plante a été légalisée récemment dans une optique médicale. Malheureusement, il semblerait que certains veuillent aller encore plus loin que la simple médecine, et obtenir des rendements élevés, mais très risqués...

Bref, la newsletter du régulateur de l'Ontario va certainement faire rigoler un grand nombre de traders forex. Néanmoins, il est vrai que ces types d'investissements peuvent tous être risqués, si l'on ne sait pas s'arrêter à temps.